Les voiles de St Tropez sur l'eau

Publié le par Emilie se balade

Régate unique en son genre. Les parcours sont faits pour que tout le monde rentre dans la baie en même temps, pour le spectacle. Du coup les énormes Wally se retrouvent sur notre zone de départ (voir même sur la ligne) alors que nous étions en pleine procédure le mardi.
 
Le mercredi les classiques au près tentent de se frayer un chemin parmi la flotte IRC.


80 bateaux sur une ligne de départ se battent pour avoir la meilleure place du Ketch de 70 pieds au grand surprise, pas vraiment de différence.
 
Je naviguais pour l'occasion sur Kairos, un Grand Soleil 40, avec un équipage de paparazzis... sinon vous ne verriez pas ces photos! Un petit noyau dur toute la semaine et quelques électrons libres gravitant autour. A peine arrivés nous avons commencé par configurer le bateau en mode 'course', ou du moins on a fait ce qu'on a pu! Allègement maximum, changement de voiles, carénage (sort of) ... Le bateau est quand même lourd pour les petits airs de la semaine mais qu'à cela ne tienne!


Lundi pas assez d'air, la régate se transformera en deux bords puis ... baignade! L'eau est bonne en cette fin septembre, aucune hésitation pour y rentrer.  Cet article résume la situation.


Mardi, baignade aussi mais le comité pourra quand même lancer un parcours côtier en milieu d'après midi. Le thermique à pu s'établir, nous partons pour une quinzaine de milles. Après un départ plutôt correct, on terminera 19ème de notre catégorie sur les 28 participants malgré l'explosion de notre génois léger qui commençait à être un peu fatigué pour les 15 à 18 noeuds de vent.


Mercredi, tout comme la veille, le thermique s'établit dans l'après midi. Le comité décide de lancer un autre côtier direction Cap Camarat. Après plusieurs rappels généraux pour les classes blanches, les classes vertes (nous), jaunes et roses, partent ensemble et nous 'désarçonnent' dès le départ. On ne s'en remettra jamais. Une petite douzaine de noeuds nous permettent de rejoindre l'arrivée sous spi devant la ville. Nous terminerons 22ème.


Jeudi, journée de repos.  Pas de défi pour nous, résumé ici.


Vendredi, il faudra encore repasser par la case baignade pour passer le temps en attendant la case régate de laquelle on terminera 19ème. Le manque de vent oblige le comité de course à réduire le parcours plutôt que prévu.


Pour le dernier jour, le vent est établi tôt dès le matin. On part donc pour un parcours de 25miles en direction du Cap Lardier via la Nioulargue avant de repasser le Cap Camarat et de longer la Baie de Pampelone pour le spectacle.  Ce sera notre meilleur résultat de la semaine (16ème), on commence à se connaître, à fonctionner ensemble. Les manoeuvres passent mieux, on fait moins d'erreurs... dommage la semaine est finie!


Superbe spectacle, bonne ambiance, du soleil généreux, je ne regrette rien!


(sur cette photo 'petit' Jobic, de taille sensiblement égale à Kairos (40pieds- 12mètres), bateau sur lequel j'avais couru la Giraglia, devant un des maxi Wally)




Merci encore pour tout à Albert. Merci aussi aux Kairos killers - Laurent, Antoine, Simon, Max, Romain, Yohan, Isabella, Caroline, Jacques, Christian... j'espère que je n'ai oublié personne!

A+ pour+

Publié dans La Voile

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article